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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 15:36

Bon avant de prendre pied sur un sujet qui fait vivoter mon coeur, je dois d'abord mettre un peu de vernis, vous en conviendrez je suis sûr.
Bon cela étant fait, voilà ce que j'ai envie de vous dire:

Je suis aimé,
Je ne suis pas obligé,
Je suis occupé,
Je suis un homme,
Je suis heureux et parfois.....
Je suis triste,
Je suis jeune,
Je ne suis pas narcissique mais....
Je suis ce que....
Je suis,
Je suis blanc,
Je suis ma voie et.....toi la tienne,
Je suis ici et.....toi là-bas,
Je ne suis rien quand.....
je suis seul,
Je suis parce que.....mon expérience dans l'existence me dit que....tu es,
Je suis souffrant car.....au plus profond de moi-même, je sais que......,
Je ne suis pas celui que je pense être,
Je suis donc representatif de quelque chose qui prend essence dans.....son enchevêtrement avec l'existence des autres,

Attendez, ça se corse un peu. Je prend un cigare, au moins lui il ne va pas se déguiser. Où est ma guillotine, ah! la voilà, je le décapite comme ça il ne pensera pas, j'allume son pied pour qu'il donne ce qu'il a dans la tripe.

je disais, ah, oui,

Je ne suis pas libre, ma vie est amarrée à une seule et unique illusion: Je suis ceci, je suis cela.

A suivre............



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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 08:48
Le Cohiba Robusto, Vitole commercial: Robusto, vitole de production: Robusto.
L: 124mm, D: 19,84mm, P: 11,18g, Cepo: 50.

La tenue en main est agréable, les robustos ont cette particularité de retenir votre regard, de l'initier aux developpements de saveur qui vont venir.
La cape, fine un peu sèche mais bien tendue, son aspect  clair, colorado-maduro colorado, prive à mon avis le cigare de donner ,au regard, cette sentation d'onctuosité. La bague moins spéctaculaire que celle du série Dn°4, saisie un corps ferme et régulier.
A cru la vitole developpe des arômes boisés, mielleux avec une note poivrée.

Le premier tièrs donne déjà le ton, puissance, arômes variés, boisés, cuir, des notes caraméllisées, avec une marque distinctive de poivre vert qui va évoluer tout le long du cigare.
La fumée est épaisse et longue en bouche, la cendre  est solidaire  sans  cratères bien apparrent.

Le deuxième tiers, vous ne pouvez qu'à vous rendre à l'évidence, ce robusto a un caratère bien trempé! le cigare prend bien son élan en gardant cette nuance de poivre qui, quelque peu, éclipse le reste des arômes. La puissance par contre accuse un léger recul.

Au troisième tiers, bien que la puissance reprend, une légère note sucrée est perceptible accompagné d'un goût torréfier, la combustion toujours parfaite.

Cohiba Robusto, est un cigare qui ne se "déguise" pas et  demeure, par ses saveurs, bien présent au palais, ses notes poivrés et torréfiers , ne cachent nullement ses saveurs sucrés. Vitole bien accomplie.


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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 10:48

Papa, apprends moi à pardonner,
Ta lumière me brûlait les yeux et je m'en cachais,
Petit comme un oisillon, je te suivais dans le ciel bleu,
Comme une flèche mouvante qui voyage impérturbablement vers l'horizon,
De retour à la maison tu me mettais en califourchon sur ton genou,
Les calîns tu savais que je les aimais, tes doigts dans mes cheveux tu savais que je les adorais,
De mes caprices d'enfant, aucun tu ne m'as refusé,

Mais au-delà du symbole tu n'étais qu'un homme et ça je ne le savais pas encore,
Et .....sans le savoir peut-être, tu m'as blessé,
Car un jour, tu n'étais plus de retour, et depuis, seul le clair de lune de ma mère ma guidé dans l'obscurité,
Puis un jour on m'a dit, petit, désormais tu es dans une famille déchue,
Alors, mes yeux embrumis par les larmes,
Je suis parti à la rencontre de cet arbre immense qui m'abritait,
Pour lui demander dans mon coeur,
Quelle autre terre que la notre il a choisi pour se planter,
Son regard, plein de désarroi, je ne l'oublierai jamais,
Son coeur brisé en mille morceaux me disait, toi qui volait dans le ciel tu vas ramper,
Alors, de son piédestal il est descendu,
Adieu Papa,

Maintenant, mon coeur vieux de quarante cinq printemps s'est éclaircit,
Car mon amour pour papa a fleurit,
Le temps aidant, j'ai mesuré l'absurdité des évènements inscrits,
Je t'aime papa, mais je ne pourrais jamais te l'avouer,
De peur que tu partes encore une fois.

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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 09:53

Vitole de production: Julieta 2, nom commercial: Churchills
L: 178mm, D: 18,65mm, P: 14,08g, Cepo: 47

Comme promis je vous livre mes impréssions sur ce cigare, une pallette d'arômes, pour initiés.

Au toucher, ce cigare révèle une certaine irrégularité par rapport à sa compacité générale. Sa cape soyeuse et nervurée est saisie par une merveilleuse bague dorée qui donne un agréable contraste avec sa couleur maduro.
Les premières odeurs, avant allumage, s'apparentent à du bois noble ainsi qu'à une légère émanation de cuir travaillé. Le tirage aisé.

A l'allumage, le cigare développe, sans retenue, une certaine puissance en étendant de suite une note caramel qui s'éstampe rapidement pour donner place à des arômes boisés et épicés.
Un premier regard au pied du cigare, dévoile un manque de tabac au milieu, ce qui explique peut être sa longueur en bouche. Votre avis donc sur l'irrégularité du remplissage ne se donnera qu'au troisième tiiers.

Au deuxième tiers, les arômes du cigare s'aplatissent un peu, je dirais comme un passage à vide duquel reste quelques effluves d'épices et de terre humide. Je regarde encore une fois le pied du cigare pour constater cette fois la formation de plusieurs cratères juxtaposés se distinguant nettement les uns des autres et qui sont, à voir de plus près, les feuilles de cigares roulées figés par le feu. Elément caractéristique de cette vitole.

le troisième tiers, c'est le réveil du cigare, sa puissance et sa fumée épaisse composent admirablement avec les arômes d'épices , de cédre et de notes de terre humide.
J'étais surpris par le revirement agréable du cigare, sa puissance n'éclipse aucune de ses arômes.

R&J Churchills, vitole marquante par sa personnalité, façonnée avec soin et délicatesse, convient bien en fin de soirée.

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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 16:07
Bien que jappartienne à une communauté embrassant la foi de Mahomet, mes convictions personnelles demeurent en souffrance pour la reconnaissance de ce que les miens et les gens du livre appellent en général et communément Dieu.

Cette voie même si elle ne me procure que perplexité et point de certitude, me laisse conforme à moi-même ne serait ce que pour le fait que l'inconnaissable est toujours déduit mais jamais démontré. Devrais-je donc rallier pour autant le camp des insurgés sans foi et faire la guerre à mes semblables? Non. J'ai choisi par contre le chemin d'un non croyant à la recherche de dieu, un dieu qui, par notre contemplation, libère les gens de leurs réclusions spirituelles et peut être les unira-t-il sous la même signification de la vérité.

Cela dit, et en dépit de ma discrétion sur mes convictions personnelle, pour ne pas heurter celles de mes proches, j'étais à mille lieux de savoir que ce soir j'avais rendez-vous avec un événement qui allait encore une fois entériner cette déchirure.

En effet, par un simple hasard, en feuilletant mon journal, j'ai pris connaissance dans la rubrique arts et culture, qu'un concert de musique andalouse tiendra lieu dans la Cathédrale située dans ma citée.(la réciprocité est-elle envisageable? un récitale de musique classique dans une grande mosquée?)

Sans plus tarder, j'ai rejoins ce lieu de culte que, je ne m'en cache pas, j'étais avide de connaître. L'édifice m'acceuil par l'un de ses trois portails, l'interieur était très sobre, les symboles adoucis par la lumière tamisée, la senteur celle d'un bois précieux. Je m'assis aux premiers banc pour écouter ce groupe de musicien qui déjà beignait dans la lumière jaune et bleutée du vitrail et s'affairait à mettre en place luth, cithare, flûte, et instrument de percussion.

Après la présentation du programme la musique commença:....vibration.....profondeur.....écho.....souffle....la fibre émotive que j'ai à l'interieure de moi commença à résonner, je me sentais transporter par la nef, mes yeux regardaient parfois la voûte qui s'apparente à la coque d'un vaisseau renversé, étais-je dans la mer des crises? Est-il possible que des cordes Arabe puissent jeter une passerelle pour rejoindre la foi Chrétienne?! J'étais témoin passif sans force regardant mon âme tourmentée, hésitante, faisant le choix entre la couleur de l'hostie et la coupe de vin ou le témoignage de foi d'un bon musulman.......rythme.......chant soliste.......choeur........non c'est absurde les religions peuvent être différentes par leurs textes mais dieu reste le même par tout et pour tous.

A la fin du concert, j'ai quitté cette maisson de dieu, du beaum au coeur, me promettant qu'un jour j'y reviendrais pour contempler encore une fois la diversité des hommes.

je n'en suis pas sorti indemne, la plaie faite par mes ruptures et ralliements c'est encore ouverte......à suivre.


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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 07:50

Couleurs & Nuances du Ciagre

La ressemblance est peut être supposée mais
l'identité est exclue.
"Claro-Claro".."Claro".."Colorado-Claro"
"Colorado".."Colorado-Maduro".."Maduro".."Oscuro"


fiche pour mieux apprecier votre cigare
Article en cours d'élaboration pour présenter une fiche aidant à la dégustation de votre cigare  et  d'élaborer facilement votre avis sur un Havane en termes d'apparences, d'arômes, tirage, complexité sensations...etc.
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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 18:42

Mon travail consiste à faire sortir les choses de leurs contextes habituels, de produire cet étonnement si cher à l'esprit humain et agir pour que le quotidien soit un moment extraordinnaire. En image ça donne trois balais colorées.
Pour conclure c'est avec plaisir que je paraphrase quelque lettre de Jean Canavaggio dans sa préface de Don Quichotte en disant, le quotidien engendre la médiocrité, là où toute incommodité a son siège et tout triste bruit sa demeure.
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2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 12:48

 
Vitole de production: Dalias,nom commercial: 8-9-8 Varnished, L:170mm, D:17,07mm, P:11,32g, Cepo:43.

C'est un cigare d'une couleur je dirais, Maduro-Oscuro. Sa cape est bien nervurée, quelque peu irrégulière sur tout le corps, elle reste cependant soyeuse et grasse. je dis d'embler qu'il n'est pas toujours aisé de donner son avis sur cette vitole tellement elle est imprévisible. il est nécessaire d'en fumer quelques un pour en former une opinion, donc n'hésiter pas, achetez-en trois ou quatre et mettez les dans votre humidor.
A cru le tirage est  bon accompagné d'arômes de foin et de cuir travaillé.
La première bouffée après allumage est suave et sucrée, le démarrage s'annonce discret et régulier. je continue à regarder le premier cercle de cendre régulier qui se forme sur le cigare, mes doigt m'informent sur sa complexité et mes papilles chantent le parfum du bois précieux , le miel et le café.
Au deuxième tiers, je suis soudain réveillé par un goût sensiblement épicé faisant plaquer ma langue au palais pour diluer avec la salive ce  brusque changement d'humeur de cette vitole!
Je continue à tirer car la fumée est mi-courte mi-longue en bouche sans pour autant faire perdre le caractère franc de ce cigare.
A mon avis ce cigare vous impressionnera toujours.
Un mojito porfavor!
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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 21:09
Perturbé par mon entourage, je fus très tôt amené à penser. Je ne voulais pas savoir le comment des choses mais le pourquoi, car c'était les causes premières qui m'intéressaient.

Le pourquoi a été mon premier outil de travail.

Cependant mon labeur n'était pas sans peine; jeune j'ignorais qu'il n'est pas facile de répondre à tous les pourquoi.
Le berceau de mes incertitudes se mettait alors à se creuser, il était l'arène des duels entre la raison et les sentiments, le savoir et la croyance, mais en fait ce n'était que l'affrontement déguisé du pourquoi et du comment. Mes questions battaient en retraite devant cette vie conséquente et mes doutes avançaient à grand pas. Finalement la confrontation entre l'Etre et le sens de l'Etre était inéluctable.
Ces recherches ne doivent pas nous paraître nouvelles, car quotidiennement nous affrontons des aspects alors que notre raison cherche des réalités.
Mais de quel instrument ai-je usé pour avoir forgé si profondément dans mes pensées?!
Effectivement, je crois que la connaissance de nos moyens de prospections nous aideraient à anticiper sur le résultat à obtenir. Lorsqu'on se sert du comment on a généralement une réponse technique, et du pourquoi, une réponse métaphysique. Les deux quand ils se rejoignent forment la certitude, je dirai, à l'âge que j'ai maintenant, une certaine sérénité ou apaisement mentale, une éventualité  malheureusement rare.
Le pourquoi et le comment étaient une seule entité appartenant à la matière philosophie. Au début des temps, l'homme était conquis par l'Univers et le pourquoi dominait alors. Au fur et à mesure que les siècles passaient, le comment émergea et donna naissance aux techniques et l'Homme s'est senti cette fois conquérant.
Le pourquoi et le comment devinrent pour la première fois et depuis, frères ennemis lors du procès de Galilée. Ce dernier voulait savoir par quel procédé mathématique ou géométrique l'Univers se mouvait, alors que l'église exigeait de lui le pourquoi, car le mouvement des cieux s'effectue par la main de Dieu, une question métaphysique et non pas technique ou scientifique.
Ce raisonnement nous acheminera peut être à nous demander pour quelle raison notre siècle est si industrialisé. La réponse à mon avis est simple: les Hommes ont préféré le comment au pourquoi. Ce choix nous conduit malheureusement à un certain dogmatisme, à une rigidité de l'esprit au détriment de sa souplesse.
L'adaptation de l'Homme doit être notre plus grand soucis, et pour ce faire le juste milieu des choses est indispensable.
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 13:46

Blanche est ma ville, bleu est son ciel, doux est son vent d'est, brun est mon humidor, noir est sa terre, belle est ma famille, agréable est son soleil, boisés sont mes cigares, au sommet de l'Afrique elle se repose, lorgnant son compagnon à vie, rocher au pied d'argile, caressant la chaleur ibérique.
Chapeau aux lunettes noir, assis au flanc des vaisseaux de Mogador, regardant ses biens aimés prendre un instant de bonheur, soupirant de joie d'avoir retrouver la mer, nervurée est la cape de mon cigare, parfumé de café et de miel, généreuse est sa fumée, murmurant dans mes narines, les bientôt retrouvailles de ma terre. Bien aimés sont ceux laissés sur les sols rouges, divin est le corps  de mon Havane, épicé est son arôme imprégné de cèdre, belle est ma ville, assis au pied de la nécropole, nourrit est mon imaginaire d' Hércule et d'Héraclès, regardant de loin le géant bleu.
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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Recherche

Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
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des mots en image

D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

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