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22 juin 2021 2 22 /06 /juin /2021 10:16

 

Photo prise à Amtoudi, nous étions logés chez l'habitant. Amtoudi est un village situé au sud du Maroc. Là-bas, la pierre est le seul biais par lequel les dessins rupestres et les greniers fortifiés racontent l'histoire des Hommes du paléolithique à l'avènement des dynasties marocaines.

 

Episode I

 

Le ramasseur de pierres est embauché. Il demande à l'employeur, Le lanceur de pierres, de commencer à jeter quelques cailloux pour qu'il puisse entamer sa fonction de Ramasseur.

L'employeur l'air un peu goguenard l'invite à relire sa fiche d'emploi. Le ramasseur après lecture, note effectivement avec stupéfaction qu'il doit se déplacer simultanément avec le lanceur, attendre d’abord la chute du caillou pour déterminer ensuite l’itinéraire du ramassage n’est pas à l’ordre du jour. Un temps pour lancer un autre pour récupérer ce n’est pas dans les cordes du patron. Conséquence : Soit ensemble, soit pas de travail ! Mais alors, se dit-il estomaqué, ai-je pour tâche de prévoir la portée du projectile ou de ramasser ? Il fait part de ses doutes au Lanceur qui, affectant un regard déluré, l'exhorte à suivre pour cela la formation adéquate qui consiste à apprendre comment passer d'une perception linéaire de l'espace à une perception circulaire. La simultanéité nécessaire pour mener à bien sa fonction de Ramasseur de pierres n'est possible que dans ce nouvel espace. Seulement voilà, comme un avertissement d'une posologie d'emploi, le Lanceur met en garde le préposé contre un bouleversement radical et irréversible de sa vie.

Raidit dans son corps comme un lapin qui vient de sentir le danger, le Ramasseur est plus que jamais dans le désarroi. Lui qui ne demandait que le prix de sa peine voilà qu'on cherche maintenant à changer sa vie.

Le ramasseur demanda quelques heures de réflexions. Une retraite pour mûrir sa décision ne peut que lui faire du bien. Transi par son orgueil cependant, il ne se donna pas le temps nécessaire et accepta le défi. Quoi se disait il, même si c’est un mal fait il n’en pourrait naître qu’un bien fait.

Il communiqua sa décision au Lanceur et de son empressement à débuter sa formation sans tarder. Cela prendra combien de temps pour apprendre ? demanda-t-il à l’employeur qui lui répondit assurément que cela dépendait de lui puis précisa, comme s’il parlait à lui-même, l’air un peu perdu dans ses pensées, que moins il aura des souvenir de son passé  et mieux il apprendra et vite.

Le visage du ramasseur cette fois accusa un reflux de sang soudain, devint blanc comme un drap mortifère, toute son expression parti vers un même point de fuite. Abasourdi, la réponse du Lanceur lui imprima un mouvement de recul qui le fit partir sans dire mot. Son regard le quittait déjà cherchant au loin auprès des horizons perdus un quelconque asile pour réfléchir, une branche d’eucalyptus, un parapet d’une maison tangéroise sur le front de la méditerranée pour déposer son chef, s’arrêter un moment, mûrir et reconsidérer les événements du jour. Il se sentait comme un badaud pris dans une scène de rue ordonnée par un escamoteur rusé, une main présentait un objet l'autre main dissimulée, déjà à l’œuvre, préparant à son insu  le prochain tour surprise pour soigneusement l’alléger. Peut-être aussi que l’employeur cherchait à l’avertir que le monde est ainsi fait, un assortiment de tours de passe-passe pour détourner l’attention des gens de la vraie vie ! Son air enjoué et sa manière un peu folâtre de donner la réplique n’avait rien de rassurant et manifestement ce qu’il disait semble cacher bien des choses. 

Mais qu’est-ce qui se passe, marmonnait-il, je demande à travailler et on m’avertit que cela pourrait changer ma vie, j’accepte les conditions de la formation et voilà qu’on vient en surplus sans aucun scrupule m’annoncer que l’encadrement ne réussirait que si je me séparais de mes souvenirs, en somme de mon passé, ma mémoire, mes pensées crues. Mais que serais-je sans cela, une outre vide qui a perdu son vieux vin ? Je ne veux de mal à personne, ma seule quête est de trouver un travail pour remplir la panse est-ce si compliqué à comprendre? Il est jeté dans le fantastique, en plein casting pour Metropolis, le micro à la main chantant Radio Gaga. Il voulait exploser, lâcher bride à sa colère, laisser cette lave magmatique venant de temps géologique les plus reculés grimper au travers de son corps comme une aigreur acide afin de remettre à l’heure ce monde infâme. Mais au plus profond de lui-même il savait que cela ne pouvait avoir lieu et que tout au plus on entendra un craquement de fumerolles sur ses lèvres, d’abord parce qu’il avait cette fâcheuse aptitude à tout refouler ensuite, et ceci est l’essentiel, il n’avait pas encore les moyens pour être lui-même.

 

A suivre prochain Episode II

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27 avril 2021 2 27 /04 /avril /2021 09:23
Le buisson ardent.

La rue les vents,

Parade vagabonde,

Épidermes silencieux, stratosphérique,

Flottants au-dessus des nuages,

Roucoulement des foules,

Caresser la terre,

Murmure des remparts,

Malgré tous les instruments de la mort,                                       

Paroles emmurées,

Dialectes voyageurs,

Haleine au safran,

Instants en ronde-bosse,

Temps en bas-relief,

Vide reposant,

 Plein, ennuyeux,

Welcome to the machin my son

Embruns fouettant,

Miroir perfide,

Ressac des mers,

Mouettes rieuses,

Dansant sur les cornes de brume,

Raton laveur, Inventaire, Jacques Prévert,

Iris galopante sur les sommets ibériques,

Ombres répudiées,

Dystopies en trompettes de parades,

Corps oubliés puis renvoyés,

I'm in the spothlight losing my religion                      

Margelle des infinis,

Cadastres des âmes assoupies,

Reflux de l’instant,

Fragment temporel en suicide,

Cœurs au pays de cocagne,

Cils perchées sur les bords des tuiles,

Blanche est ma terre,

Terrasses polyglottes,

Un peuple,

Vagissements,

Cris,

Épaisseur du silence,

Cherkaoui, Chaïbia, Jerôme Bosch, Césane, Belkahia, Munch, Frida, Le Caravage, Michel-Ange, Henry Miller.....

Main de Fatima,

David,

Mickaël,

Regards ivres,

Averses de rivages,

Cépages tendres,

Rampant dans les veines,

Claquement des mémoires,

Et des livres,

Subversive est ma plume,

Je sais que je ne suis celui que je sais,

Question euthanasiée,

Réponse décomposée, défunte,

 

Confusion will be my epitaphe.

 

 

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24 avril 2021 6 24 /04 /avril /2021 09:24

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour bien regarder une œuvre on doit poser beaucoup plus de question à soi-même plutôt qu’à l’adresse de l’artiste.

 

Antoni Tàpiès                                            

Naissance : terre, boue, argile, paille, moignon, papier, union

Mort : effilochures, poussière, décomposition, rupture, coulures, division

Surfaces lisses, rugueuses, travaillées par une série de marquages, d’inscription, donnent un mouvement à l’œuvre. On y retrouve parfois des signes qui nous révèlent avec avarice les sentiers brumeux que le peintre a empruntés. L’austérité chromatique, disparité des tons, altération de la matière, forces contre le prosaïque et l’uniforme, puis le rouge, violence sanguinolente, puis le bistre, couleur des champs bruns frappés abruptement par le soleil ibérique, ou bien une terre fraîchement remuée par la marche forcée des êtres, un aveu alambiqué, une démarche qui farfouille  cherchant à quérir l’informel  donner une certaine dynamique à l’œuvre écrite à partir d’un mystère, une confidence de l’ombre à son invitant qui lui offre l’hospitalité.

Y a-t-il un certain mérite à s’attarder devant de telles œuvres, chiffre, lettre, signe, indétermination des couleurs. Où est l’articulation ? Les chiffres sont-ils une succession d’opérations qui n’ont pas abouties ou est-ce que les lois les plus rudimentaires de l’esprit ont été détruites, bafoués les droits les plus élémentaires, originels de l’homme.

Miro voulait assassiner la peinture, Tàpies est plus encore déterminé à la meurtrir.

Antoni Tàpiès: « L’artiste doit tout inventer, il doit se lancer à corps perdu dans l’inconnu, rejetant tout préjugé y compris l’étude des techniques et l’emploi des matériaux considérés comme traditionnels »

Formes rudimentaires, salissures, lignes épaisses. Celui qui regarde le tableau est un peu perdu, il ne sait pas comment y entrer, il n’y voit rien d’habituel qui lui en permettra la lecture, les formes conventionnelles en sont absente. Pourquoi cette œuvre, à quoi bon si on ne parvient pas à l’apprécier et par quel moyen. Si des éléments du réel y ont été transposés, le rendu en est tout à fait absent. La question qui se pose est : faut-il rendre toujours beau à regarder ce qu’on voit ? Est-ce qu’on rend beau ce que l’on voit ou ce que l’ont ne voit pas ? Etre artiste est-ce une fonction, est-il l’employé dont la tâche est de transposer le réel pensable sur sa toile ?

L’artiste crée une tension formidable entre le spectateur et le tableau. Est-ce que le peintre cherche à dissimuler sa façon de faire, ses manières d’agir sur la matière. Celui qui regarde le tableau est démuni, privé de son plus élémentaire sentiment de plaisir à regarder l’œuvre, il cherche à en être proche mais à chaque fois il en est éloigné.

Nous ne regardons pas ce qui est : soit nous sommes spectateur de la phase imaginaire de la création du tableau en amont de l’acte créateur : les couleurs et les lignes s’animent encore dans l’esprit du peintre avant d’être dirigées et prendre forme sur la surface qui les accueillera,  soit le tableau a été détruit et sommes à la phase postérieure à sa création, son devenir, en aval de la parade nuptial de l’artiste avec sa toile.

Est-ce anti-esthétique ? Aucun chemin sur la toile à parcourir pour nous rassurer de ce que nous savons, de ce que nous sommes pour aller encore de l’avant. Rien que destruction !

Mais ne peut-on pas citer Proust qui disait que « le véritable voyage ce ne serait pas d’aller vers d’autres paysages mais d’avoir d’autres yeux ». Mais que regarde-t-on ? Le beau du réel ou le beau de ce qui est, le beau de l’Un indivisible.

Dans une œuvre d’art on ne peut que montrer, souligner, mettre en évidence quelques aspects de la peinture qui nous fait face. Dans ce contexte là il n’y a aucune parenté de sens avec le verbe démontrer  utilisé  pour analyser, prouver. Ça n’a aucun sens dans l’art.

Je peux dire à l’adresse du spectateur est non pas de l’artiste la citation de P. Valéry : « la définition du beau est facile : c’est ce qui désespère ».

Le mot abstraire veut dire tiré de, extraire de quelque chose, mais de quoi ? De l’expérience, de la mémoire, de l’histoire vécue du peintre ?

Ce tableau n’est-elle pas une erreur ? Mais l’erreur n’est-elle pas corrélative à la vérité ? Par l’erreur on est donc sûr de connaître la vérité ! Alors grâce à cette création mettons nous à l’œuvre pour la chercher.

Le tableau est-il un spéculum, un miroir qui reflète la réalité ? La réalité de ce qui est pensable intellectuellement est le domaine de la science et non pas de l’art.

Mais que cherche-t-on finalement, le spectateur est en quête de quoi, une empreinte visible, déchiffrable, figurable ? Oh ! Ciel le signe scabreux de notre temps présent qui frise assistanat et imbécillité!!!!

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7 mars 2021 7 07 /03 /mars /2021 08:45

 

"Ces photographies montrent des interactions entre mes mains, des livres s’ouvrant sur des photos de paysages et des éléments tierces variables. Par des gestes simples, Laila Mestari créée des espaces ambigus où s’enchevêtrent les références à l’histoire de l’image, aux espaces livresques et à la complexité incarnée du présent. Le projet aborde le rapport à la fois mystique et marchand entre l’humain et la nature et questionne l’hétérogénéité chaotique du sentiment d’appartenance au territoire. Le paysage, le corps et le livre sont considérés comme trois différents espaces où s’accumulent les idées qui façonnent l’héritage culturel. Ces éléments et leur bagage sont déconstruits par la caméra puis intégrés à de nouveaux contextes où le remaniement des récits historiques est permis comme jeu."

 

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20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 20:07
Je me repose, est-ce par hasard que je suis là assis sur la ligne imaginaire du Tropique du Cancer?

Tanger 14 Mai 2015

                                                La maison que j’ai quittée

 

La maison de mes souffrances est ma mémoire. Je ne l’ai pas quitté par désaveu mais par ma connaissance de la vérité. Je ne prétends pas avoir connu la Vérité car à partir de quel lieu si ce lieu existe, à partir de quel moment si ce temps existe  peut on connaître la Vérité ? La Vérité n’a pas d’origine ni de chemin, elle EST point. Tous les sentiers parcourus  respirent sa présence, la Vérité est Une, Belle et Bonne car positive, elle compose avec les contradictions mais ne les oppose jamais. Nous ne sommes plus quand nous nous refusons à elle. La peur d’inclure définitivement ce que nous sommes nous relègue dans les steppes froides et glaciale les plus éloignées de notre véritable demeure. L’homme a crée le bien et le mal le beau et le laid, c’est en cela que nous sommes différent des animaux. C’est grâce ou à cause de cela aussi qu’il s’éloigne de sa patrie se fourvoyant dans les sentiers obscurs de sa pensée pour trouver ne serait-ce qu’une bribe de réponse à ses questions. Et après avoir presque dilapidé tout son héritage, connu la désolation abyssale que rencontre le chercheur dans sa quête il s’arrêta :

 

« Univers ! Je suis loin. J’ai fais tous les chemins possible mais aucune route ne m’a ramener chez moi, je suis allé à plusieurs endroit mais aucun toit ne m’a abriter de mes souffrances ».

 

C’est à ce moment précis qu’une voix douce pleine de promesse s’est élevée en lui:

 

« Tous les êtres dans la Vie sont sans pourquoi. La rose est sans pourquoi! t'en rappelles-tu?"

 

« Et moi alors ? »

 

« Alors débarrasse toi des pourquoi, des parce que et garde uniquement la réponse. Comprendre ce n'est pas de trouver la bonne réponse à la question mais bien de faire disparaître définitivement cette dernière."

Tu sais que tu vois alors regarde, tu sais que tu sens alors ressens, tu sais que tu entends alors écoute, tu sais que tu as été jeté dans l'espace alors mets toi debout et marche, tu sais que le temps c'est du mouvement alors  arpente la terre, nourris toi, croît et mange, tu sais que tu es l'enfant des vents alors respire. Chaque acte est merveilleux, c'est ton seul héritage rien d'autre ne pourrait à jamais t'appartenir. Commence d’abord par cela car on apprend toujours à marcher à ceux qui veulent courir »     

 

Mon chemin vers la présence

 

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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 06:54

 

Rachel, tu es partie sans nous le dire!

laisse moi au moins regarder pour une dernière fois tes cheveux peignés à la belle époque.

A ton pays d'accueil ne reste pas silencieuse et parle lui de Tanger, ou pourquoi pas place toi à côté de la grande ours, je verrais alors ta lumière dans la nuit.

tu es partie très vite, je voulais encore te parler, te retenir encore pour t'écouter raconter tes noces avec ta ville,

Mais toi, avec tes yeux espiègle, ta modestie ineffable, marchant à lisère du bleu d'Héraclès, ton silence dansant sous les ailes nuptial des mouettes, sur les embruns azurés  me disait; Jure moi Imad fils de Abdelhamid Ben I'Hachmi Ben Med que tu porteras jusqu'à ta sépulture les couleurs de ma ville, le vert des minaret, le rouge Sefer de mes alleux et la blancheur de l'hostie     

 

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 20:20
Hommage à Mohammed T.

Chaque samedi ou presque, je vais au cimetière des Moujahidine de Tanger. Cet endroit m’apporte la paix qui m’est nécessaire pour me ressourcer, pour donner un nouvel élan à l’instant qui vient.

Je trouve la paix et le réconfort auprès de nos défunts, les vivants m’ennuient. Ils sont tous attendus, il suffit d’en aimer un seul pour les aimer tous tellement ils se ressemblent. Chacun rabâche comme il peut son manuel de la quotidienneté, j’ai le mien aussi ne vous en faites pas je suis votre ami et je compatis.

Parfois il arrive que nous soyons lessivés par cet état de chose, alors affligés et malheureux, le teint pâle et les lèvres plissées, nous donnons un coup de pied à cette pu…..de moral et nous sommes heureux de la voir se tortiller à travers porche et parapet. Mais n’avons-nous même pas passé la nuit que la voilà déjà qui revient par la fenêtre portant cette fois le nom de « équité » « déontologie »…….

Nous sommes faits.

Je regarde un instant la cape soyeuse de mon cigare, puis je porte mon attention à la cendre, j’aime bien qu’elle soit ferme et compacte c’est le signe d’une bonne évolution du plaisir.

Je me sens apaisé maintenant, je dois partir, mais avant je jette un dernier coup d’œil à cette colline insulaire qui accueille un parc pour les disparues, puis me rappelle ma promesse à Mohammed T. de lui rendre visite chaque fois que je viens dans ces lieux.

Je descends alors de voiture et traverse la porte en forme d’alcôve et me dirige vers la sépulture.

Il ne m’est jamais facile de revoir Mohammed T.

L’endroit est frais, ombragé par les arbres de mémoire, la pierre est chaulée au bleu dense. Je m’assois, le regard perdu sur les montagnes ibériques, au pavillon de mes oreilles chantent les oiseaux champêtres, puis John Petrucci, Lost without you, mes glandes lacrymales lâchent.

Je n’ai pas de lien filiale ni amicale avec Mohammed T. mais c’est un enfant qui est parti à l’âge de onze ans, parti avant même de connaître la puberté. Pour ton voyage les youyous de ta maman ont fusés, lézardés le silence comme la foudre le firmament. J’ai vu la terre se pourlécher de ta chaire fraîche tellement sa pitance est gavée de corps vieux et infâme. Non Mohammed T. tu ne devrais pas être enterré parmi les vaincus, ceux qui soumis, les bras ballants les pieds devant se sont laissés jeter la terre sur leurs effigies. Non Mohammed T. toi tu as brandit l’épée à l’âge de onze ans pour vaincre en vain la vérité celle qui nous sourit. Non tu mérite un hashtagMohammedT pour bâtir à toi seul un autel pour ta postérité.

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 10:51

Nature morte avec fruit et homard et quelques réflexions….
Jan Davidsz De Heem, vers 1646 – 1649
J’aime la nature morte. Sa vitalité est chargée de significations, elle raconte suffisamment de choses sur les êtres humains et va même jusqu’à trahir leurs états d’âmes.
L’ennui à la regarder attentivement vient peut être de la précipitation que nous inculque les temps moderne. Zapper nous rend inattentif à ce qui mérite plus de rigueur de notre part. La technologie nous a rendu morne et triste et de notre désir réel de s’arrêter ne serait-ce qu’un instant pour nous mettre à l’épreuve du pouvoir d’aimer, n’en demeure que des pulsions c'est-à-dire en fin de compte une exigence de travail au service de l’optimisation de la production. C’est à nous demander si nous sommes toujours vivants !
Dans un article précédent, j’ai largement commenté deux tableaux de même nature celui de Paul Cézanne et Van Dijick, deux manières différentes de regarder un même monde celui de l’humain.
Ce tableau m’interpelle plus particulièrement pour la précarité qu’il met en évidence et l’hypocrisie criante de l’humain. En effet la manière avec laquelle les fruits sont disposés sur la table nous suggère que l’assurance de l’équilibre est révocable, un seul geste pourrait compromettre tout ce que l’on a cru si bien construire, aussi haut que l’on soit perché, personne n’est à l’abri des revers des temps. Nous y regardons donc à la fois une opulence une richesse mais aussi les prémices annonciatrices d’un éventuel effondrement d’un monde, la perte et la pauvreté. Cette mise en valeur est beaucoup plus présente chez Jan Davidsz De Heem que Van Dijick.
Pour ce qui est de l’hypocrisie nous n’avons qu’à porter notre regard à droite au bas du tableau pour relever que la nappe ne couvre pas la totalité de la table et dévoile ainsi la simplicité du support. N’est-ce pas donc que tout ce qui dévoie l’humilité n’est que fioriture ? A qui pourrait profiter la parure de la vérité ?
La parure de la vérité !! Voilà une étrange expression qui voudrait simplement dire comment mettre un cataplasme ou marmelade si vous voulez sur une douleur naturelle.
Lisez s’il vous plait « 1984 » le livre prophétique de George Orwell, regarder « l’Aveu » de Costa-Gaveras, dévorez « Les raisins de la colère » de John Steinbeck, vous verrez alors que même dans la nudité la plus totale l’homme demeure un grand Artiste parce qu’il est le fils du grand architecte qu’est l’Univers.
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 09:26
Journal d'une procession

Nous étions sur la route de Zagoura quand ce paysage m'a interpellé.

Pour l'être humain il est inconcevable d'imaginer un lieu sans signe. Autant la nature est empressée à rester immobile autant l'Homme cherche à l'animer pour l'éloigner, selon ce qu'il croit, de sa trop dérangeante immédiateté. Lui il en est incapable

Vendredi 18 mai 2012

Ne regarde pas ce que fait une personne, regarde ce qu’elle est.

Demande toi pourquoi un arbre, une pierre, un animal est ici et tu sauras alors pourquoi une personne est là.

Tu es là parce que la vague l’est aussi, remue ta main et l’air se déplacera,

Remercies l’abeille d’avoir voleter de fleur en fleur, remercie le vent d’avoir transporté la graine, tu es cela, dedans, en relation.

Ne sois pas en colère contre ce que tu vois. Si ce que tu vois est la réalité tu dois l’accepter si c’est une illusion tu dois la comprendre.

Tu arpentes le chemin de l’attente et du désir car la vie est un rêve,

Tu arpentes le chemin de tes objectifs car la vie est un accomplissement,

Comme il est inutile de confondre le temps et la durée, il est aussi vain de confondre l’attente, le désir et l’objectif,

(Entre le mal et le bien il n’y a pas une différence de nature mais uniquement de degré de sorte qu’il est maintenant possible d’avancer, sans aucune méprise, que ‘’de tout mal fait peut naître un bien fait’’)

Refuse toute pensée malveillante sans toutefois la refouler, ainsi tu prendras conscience de la force qui gît en toi,

Avance et n’ais aucun doute, mais ne te prives surtout pas de poser toutes les questions qui animent ton esprit. (Les questions éclairent l’être, le doute l’assombri),

Quand tu regardes ton semblable différent de toi tu t’arrêtes par toi-même et tu ne t’étends plus alors, prisonnier deviens tu de tes propres limitations,

Jeudi 04 Juillet 2012

Chaque fois que tu penses être différent des autres tu acceptes le choix d’être en conflit avec tes semblables et faire par conséquent la différence entre ce que tu as et ce que tu es, il est possible cependant de se distinguer en restant semblable, il est possible de rester différent sans vouloir altérer l’autre.

Il est des méthodes mais point de raccourcis. Cela voudrai dire simplement que le chemin est le même pour Tous, chacun de nous essai cependant de créer la meilleure façon de l’arpenter, la moins douloureuse, la plus joyeuse.

Mardi 17 Juillet 2012

Le soliloque psychologique, est l’état qui m’informe de mon malaise,

Dimanche 23 sept. 12

Nous vivons dans une société qui cherche à nous faire croire que l’homme actuel est bien supérieur à celui d’antan, que l’enjeu du consumérisme est la bataille pour un monde meilleur,

Mardi 25 sept. 12

Par moment je passe par des périodes de lucidité, l’effet certain est le détachement du passé, cette obstination de se retourner pour voir en arrière se défait d’elle-même dès qu’une sphère de conscience est franchie, Imad a beaucoup souffert de l’identification, la recherche de considération, de la différence,

Mercredi 26 sept. 2012

Si tu es la mer tu n’auras jamais peur de te noyer, mais si tu t’identifies à l’onde qui la traverse tu auras peur des rochers, tu subiras l’affront des bateaux, tu chercheras à t’égaler aux autres vagues et tu riras des plus petites que toi, tout cela pour le vent qui court en toi, qui ride et déride tes illusions,

Lundi 20 Août 2012

Est-ce que je sais ce qui m’arrive ? Comment le saurais-je ? Ce qui m’arrive présentement découle-t-il d’un enchainement d’abstraction ou es-il le résultat de phénomènes concrets ? Où j’en suis par rapport à ce maintenant, ici et maintenant ? C’est important n’est-ce pas ? Là maintenant a-t-il une relation avec le passé proche ou lointain un regret par exemple, un lien avec le futur, un espoir, un projet ? Dans l’ici et maintenant y a-t-il des évènements facilitateur ou bloquant venant de mon moi intérieur ou directement de l’extérieur ? Y-a-t-il un extérieur sans un préalable intérieur ?

Mon intelligence est asservie par le mentale ce roitelet aux pensées noires, comment opère-t-il pour gagner cette fâcheuse obédience ? Quels sont ses vizirs, ses courtisans ? À partir de quoi, quelle est sa matière première ? Le passé, le futur et ce qu’il y a dedans comme regret culpabilité, peur et angoisse ? Oui, mais dans l’ici et maintenant il n’y peut rien c’est le présent, et dans le présent il n’y a que le présent. Pourtant je vois le mental chercher à se situer ! Le mental ne veut pas s’arrêter, toujours en quête d’une situation qui bénéficie à qui à quoi ? Pourquoi trouve-t-il lamentable et injuste le fait de ne rien faire, parcourant la surface des objets sans jamais rappeler le regard, le libérer des choses ? Quel est vraiment son but ?

Mais cela ce n’est qu’un discours n’est-ce pas, un assemblage de mots donnant lieu tout au plus à une phrase parfois paradoxale et par moment parée d’une certaine logique. C’est dans l’ordre de l’intellect, une construction discursive ni plus ni moins. Une phrase peut elle cependant devenir une trace littéraire ? Une idée peut elle jaillir en expérience ? En d’autre terme et abruptement peut on assassiner l’égo ? Lui faire faire ce qu’il n’aime pas faire, c'est-à-dire porter toute une vie à son terme en une fraction de seconde, c’est un tour de force d’une densité de présence inénarrable. Ce crime impardonnable le demeurera-t-il si vous décidez de quitter la ‘’Times machine’’ ? Citons dans ce cas Mircea Eliade, je vous conseille de lire son livre ‘’le sacré et le profane’’ il écrit textuellement que l’accès à la vie spirituelle comporte toujours la mort à la condition profane laquelle est suivie d’une nouvelle naissance. Arrêtez votre soliloque psychologique ! C’est le signe de votre malaise, de votre douleur diffuse et sournoise. Vous n’en obtiendrez rien. Et même en guise de consolation si vous continuez vous ne recevrez que des camouflets. Là je m’arrête un instant ! D’abord le mot obtenir me donne la chair de poule, car pour avoir il faut en premier lieu donner. Oui, donnez et vous recevrez. Ensuite, dans tous ces propos les miens et les vôtres, il ne s’agit nullement d’acquérir quelque chose mais plutôt de perdre quelque chose de s’en séparer. Mais au fait, y a-t-il vraiment quelque chose qui nous appartient et que nous risquons de perdre ? De réel rien, d’illusoire une montagne ! De savoir par exemple si nos enfants nous appartiennent lisons G.K.Gibran dans son livre Le Prophète ‘’vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à la Vie, ils viennent à travers vous mais non de vous, et bien qu’ils soient avec vous ils ne sont pas à vous’’.

Arrivé à ce point là je voudrais partager avec vous une expérience :

« J’étais seul à la maison. Je venais de prendre une douche. Nu comme un ver je me suis installé sur le sofa, je profitais de ce moment de silence, ce calme placentaire. Mais de quel silence avais-je réellement besoin me demandais-je, là où les paroles et l’agitation sont absentes, ou bien existe-t-il une autre qualité de silence plus subtile ? Progressivement je me rendais compte que je demeurais troublé par les remous de ma pensée, telle une eau saumâtre agitée au gré des courants cherchant en vain un estuaire, un point de rupture pour connaître enfin la décantation et le repos. Visiblement je ne pouvais pas m’oublier, renoncer à moi-même, à l’attachement à mes burlesques idéaux. Soudain une voix intérieure semblable à une aigreur amère fraya le chemin dans mes viscères, une vengeance de l’Etre sur son image, puis de mes lèvres vibrantes sortirent les mots « Je n’ai ni père ni mère, ni femme ni enfant, ni frères ni sœurs, ni amis ni voisins, ni biens ni travail, ni but ni destin. Je n’ai rien. Je suis seul » C’est une noirceur abyssale qui me plongea dans une inquiétude terrifiante. J’étais au fond du puits, aucune main salvatrice ne m’était tendue. Mais cela ne reste-t-il pas pour autant vrai ? Je crois que si, car à l’issue de cet aveu, à ce rejet catégorique, un rejet frais et neuf, qui déchira les liens factices et fourvoya le mental dans un chemin en cul de sac, je me senti paisible et lesté de ma couardise à ouvrir les yeux. Puis d’une manière encore intensifiée, ce moment m’a réservé un sentiment magnifique, celui de ma responsabilité, sa reconduction d’une façon tout à fait saine envers tous ceux que j’aime et approche. Dans notre lien avec autrui qu’il soit filial, amoureux ou amical on ne peut aimer vraiment que si on libère l’autre de notre emprise, de nos projection, lui infligeant et attribuant à tour de bras notre malaise que l’on ressent à l’intérieur de nous et que l’on ne peut s’en défaire faute d’incompréhension. Pour arriver à cela, faire l’expérience de la solitude et non pas de l’isolement bien sûr est nécessaire »

Maintenant pour ce qui est de l’illusion, guérir en est une ! Et là j’ai eu l’occasion d’écouter dans une émission le philosophe Luc Ferry, il disait que le rôle de la thérapie selon Sigmund Freud est de transformer un malaise psychologique en malaise banal. Mais guérir de quoi finalement ? Arrêtons de travailler sur nous même, nous ne sommes pas malades, nous n’usons pas de notre esprit critique pour mieux comprendre ce qui se passe c’est tout.

Partant du principe vital que toute chose est parfaite même la maladie en elle-même est parfaite, je peux dire sans craindre de pouvoir me tromper que le mental est la conséquence naturelle et parfaite d’une facette de la nature de l’esprit, un état corollaire d’un mauvais usage qui, tout en étant parfait en lui-même, conduit à une déliquescence de l’intelligence de l’être humain, ce bel outil nécessaire à son évolution positive. La mort ou l’évolution négative existe, elle se trouve au bout de tous les chemins et notre naissance dans ce monde lui donne toute raison à sa présence.

Je pose la question suivante : nous avons tous une date de naissance dans ce monde n’est-ce pas ? Avons-nous maintenant réfléchie à notre date de naissance à ce monde ? Quel est donc ce monde auquel nous nous apprêtons à naître ? Quand allons-nous le faire ? Comment et pourquoi ? Combien de personne bien avancée dans l’âge attendent encore leur naissance à ce monde, sa forme nous appartient j’ai envie de dire. Je suis présent dans ce monde c’est une évidence, par contre je le suis à ce monde d’une manière subjective qui dépend essentiellement à ma façon de voir les choses, de comprendre l’enchevêtrement des évènements, comment ils arrivent par rapport à moi, mes attitudes qui sont miennes face à leurs expressions. Ce que je fais à l’instant crée le monde auquel je nais à chaque instant. Aujourd’hui est la date de ma naissance à ce monde j’ai envie encore une fois de dire.

Si ‘’Je’’ suis tel la pierre la plante et tout ce qui est vivant ou non sur cette terre, le fils de l’Univers alors en moi porte un message universel. Lequel est-il ? Comment le savoir ? Comment l’écouter ?

Pourquoi fais-je cas des impressions des sens et pas ceux de l’esprit ?

Une démonstration par la pensée,

Le problème commence dès lors que nous nous mettons à penser que nous sommes quelqu'un,

Les vérités absolues ne sont utiles que pour les statisticiens,

La culpabilité a besoin d’un temps unidimensionnel où le futur est souvent associé à la pénitence,

28 /11/2012

C’est maintenant seulement que je me rends compte que les réponses n’ont aucune utilité dans la vie, seules les questions ont de la valeur. Je me laisse emporté par le fleuve mystérieux de la vie et s’il m’advient par inadvertance de formuler une réponse je ne manquerais pas de rire tout de suite de moi-même, c’est l’attitude la plus noble que l’on puisse avoir à l’égard de l’Univers notre créateur.

Dorénavant mon éducation spirituelle sera consacrée entièrement à la quête des questions et sur mes pages je m’emploierai à ne donner ou à ne risquer aucune réponse,

01/12/2012

Je ne veux pas me tromper de monde,

L’égo est prêt à t’offrir l’oubli si tu acceptes de vivre dans un temps unidimensionnel,

22/12/2012

L’éveillé est un bon perdant, car face au mystère de la vie personne ne peut gagner.

30/12/2012

A chaque fois je dois me poser la question de savoir si mon action actuelle cache une petitesse ou pas. Lâcher prise de la petitesse,

‘’Les émotions dont nous ne nous en occupons pas s’occupent de nous !’’

05/01/2013

Je prends conscience facilement du sacrifice que du pardon, car le sacrifice est de l’égo qui m’habite lequel ne comprend pas pourquoi n’obtient-il rien en contrepartie du sacrifice qu’il réalise,

Faire un sacrifice c’est pardonner sans comprendre, par le sacrifice on enseigne malgré nous le dévoiement !

08/01/2013

C’est mon égo qui filtre, reçoit et juge, fait la lecture du comportement au travers de sa grille, nullement les autres

21/01/2013

Extrait du livre ‘’Plexus’’ d’Henry Miller : Le sens de la vie était entièrement masquer par la solution du problème de se maintenir à flot.

Le cerveau gouverne parce que l’âme abdique

08/02/2013

Pour être riche il faut faire l’expérience de la richesse, les moyens n’ont aucun rapport pour y parvenir. Il n’existe aucun médiateur matériel entre soi-même et les autres pour devenir riche, le geste supérieur suffit pour l’être.

J’ai décidé de ne plus parler aux gens mais de communiquer avec eux.

02/03/2013

Ce n’est pas la surface qui m’intéresse mais l’espace. Je ne suis pas sculpteur car ce n’est pas la forme qui m’intéresse mais l’idée.

19/03/2013

Ce qui est fait dans le temps peut changer avec le temps. Ce qui existe dans le temps change avec le temps. Le temps par contre n’a aucune prise sur le réel.

22/03/2013

Chacun de nous aspire à la liberté puis tombe dans la liberté conventionnée.

30/03/2013

Chaque jour je suis à la recherche de l’Homme. Chaque jour je dois être à sa recherche.

02/04/2013

Avec ton Amour tu avances, par ta particularité tu t’isoles et tu t’arrêtes. Pas une seule marche chérissant la particularité ne nous laisse approcher les êtres sans besoins de faire du mal.

03/04/2013

Tout est particulier, tout est privé, tout est séparation, où est donc l’amour ?

07/04/2013

Il m’est impossible de reconnaître un quelconque sentiment chez mon semblable sans que je n’en aie eu fait d’abord l’expérience moi-même.

15/06/2013

Je suis une chose en mouvement, une créature qui bouge

14/07/2013

Je pense par temps par espace, vision fragmentée : il m’est arrivé telle chose tel jour à tel endroit….un regard sélectif, partiel, non total

21/07/2013

Le matin du samedi 20 j’écoutais sur YOUTUBE Ch. SABOURIN discourir sur la différence entre l’éveil réel et spirituel. Sans aucune volonté de ma part un changement dans mon esprit s’est produit, un passage inattendu, sous vide, un hiatus psychologique clôturant brusquement un programme et ouvrant un autre. Ma doublure que j’engraissai de spiritualité s’est évanoui et n’est resté que moi-même avec une énergie hier mon ennemie maintenant devenu mon amie, cette énergie s’appelle le temps, l’espace. J’écoute…. C’est la première fois. Je vois…. C’est encore nouveau pour moi. Ma fonction comme un élément ami de ce monde est acceptée. Maintenant il s’agit de continuer le travail, d’énergisé le soi et non sa doublure, d’accepter que l’être soit en souffrance à cause de son ignorance ‘volontaire’, de son savoir passif, une baudruche ouverte à tous les souffles sauf au sien.

24/07/2013

Le monde réel est situé en totalité dans l’Evénement. L’événement ce n’est ni un temps ni un espace.

21/08/2013

Il faut passer entre les choses qui ponctuent l’existence, sinon on perd de vue l’essence de la vie

25/09/2013

L’Homme en tout temps a été en paix ! L’Homme EST en paix.

03/10/2013

La parole est l’accessoire de la réalité.

La parole est un prétexte (le livre du dedans)

19/12/2013

Prendre conscience qu’on est perdu dans et par nos pensées, nous met sur la voie de l’esprit juste.

14/01/2014

Je suis emprisonné par un « moi » qui veut, cherche, désire, souhaite, hait, aime,…….

Questions à développer

Pourquoi la croissance ? A quoi sert le progrès ?

Pourquoi gagner plus d’argent ?

Les choses auxquelles je crois doivent-elles être supérieur aux choses que je consomme ?

Pourquoi défend-on la vie ? Vivre est-il de notre ressort ?

Le changement existe-t-il réellement ?

Suis-je utile à quelque chose ?

Les avis changent et les illusions se comparent les unes aux autres et la plus plausible d’entre elles est retenue comme étant l’illusion la plus certaine à nous éclairer et à nous conduire sur le chemin de la ‘’vérité’’

Est-ce que manger est nécessaire ?

Qu’elle est la première personne qu’il faut tuer ? : Le prof.

Avons-nous une identité ? Laquelle ? L’identité n’est-elle pas une supercherie ?

Quelle est la nature de cette paix qui dit-on surpasse toute intelligence ?

A quoi servira la mémoire si les événements extérieures ne demeurent pas les mêmes ? N’obéissent plus aux mêmes lois ?

Faut-il avoir raison pour être heureux ?

28/09/14

Se séparer du ‘moi’ de tout ce qui appelle le ‘moi’, le café du matin par exemple lorsqu’on pense qu’il est absolument nécessaire pour soi.

Beaucoup de choses s’articulent autour de notre essence pour sublimer à notre insu la réalité vrai afin qu’elle devienne illusion le moteur creux de la quotidienneté.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 14:04

C'est notre deuxième voyage à la vallée de Dadès, Seulement, cette fois on a décidé, ma femme et moi, de continuer sur notre route pour aller jusqu'au village Msmrir en traversant la région Aît Sdrat Tidirt comme un premier saut dans les montagnes du haut Atlas. C'est au sommet de ces montagnes à 2400 m d'altitude qu'on a rencontré le vendeur de pierres. Dès que je lui est révélé ma prochaine étape, le village d'Imilchil en passant par le col de Tizin Ouano à 3207m d'altitude, il m'a pris pour un fou " cette voiture vous allez la casser! il y a une piste rocailleuse en montagne qui fait 28 km de pente. Si jamais vous partez, allez y le matin de bonheur car il est de convention entre les habitants de ces lieux de réserver le matin pour l'aller et le soir pour le retour, car deux voitures en sens inverses ne peuvent jamais passer! Et bien sûr on est parti! Quelle aventure!!

Le vendeur de pierres

Le vendeur de pierres

les montagnes de Ait Sdrat Tidirit

les montagnes de Ait Sdrat Tidirit

La vallée de Dadès

La vallée de Dadès

Les montagnes de Tizin Ouano

Les montagnes de Tizin Ouano

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Texte Libre



Ces écrits sont nés d'un besoin pressant d'aller vers l'autre, de fondre dans un creuset qu'est ce support des éléments épars exprimant une certaine singularité.

Mais l'homme a vite fait de montrer sa joie une fois il est dans la lumière alors que les vrais auteurs, sans qu'il ne s'en aperçoive, sont dans l'ombre.

Ces écrits ne sont donc que l'expression harmonieuse d'innombrables acteurs proches ou lointains qui ont peuplé mon esprit et qui maintenant revendiquent la liberté à leurs créations.

Je passe mes journées à mutiler mes cigares à décapiter leurs têtes à allumer leurs pieds à déguster leurs tripes, mais l'écriture n'est-elle pas une vertueuse souffrance qui s'ingénue avec bonheur à vous faire oublier votre égo à décliner le constat social et à créer en vous le désir de dissimilitude?

Notre société a circoncis les hommes dans leurs corps, le fera-t-elle pour le prépuce de leurs coeurs et de leurs ambitions?

La vitole bleue dédie ses thèmes à la ville de Tanger, ma terre ma nourricière, au cigare ce plaisir perle des dieux fait par les mains des hommes, et enfin à mes écrits vérités sur mes parures qui donneront je l'espère suffisamment de plaisir aux lecteurs.
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Peut-être un jour

Qui c'est celui là?
Mais qu'est-ce qu'il veut?
Tanger 2010
 

Comment se fait-il qu’un homme quinquagénaire simple et ordinaire, père de deux enfants et œuvrant dans le secteur bancaire tombe, sans suffisance aucune, dans le chaudron d’Epicure ?

A vrai dire j’essaie de ressembler à ma mémoire, c’est une conteuse passionnée, qui m’a tatoué le cœur par le premier clapé de sa langue sur le palais pour me raconter le plaisir du cigare, et la première lueur blanche de Tanger sans laquelle tous mes devoirs envers mes plaisirs ne seraient qu'un amour futile.  

 

 
Porsche 911 carrera 4
Porsche 356 1500 S Speedster (1955)
Porsche 356 1300 coupé 1951
Porsche 356 A 1500 GT Carrera 1958
Porsche 356 châssis 356.001
Porsche Carrera 911



 
 

  

 

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D'hércule et d'héraclès
Blanche est ma ville
Brun est mon humidor

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